Les actions

Août 26

Les actions

L’origine historique des marchés financiers tient à la nécessité de trouver un moyen de fournir au monde des affaires les investissements en capital dont il a besoin pour grandir et prospérer. Aujourd’hui, malgré l’importance grandissante de ces marchés comme théâtres de pure spéculation, le besoin que ressentent les entreprises pour des investissements en capital reste la force motrice qui préside à l’existence de ces marchés.

Pour une entreprise, il existe deux façons de financer les investissements à long terme – faire un emprunt et/ou émettre des actions. Dans le monde de la finance d’entreprise, les actions sont appelées les fonds propres et l’argent emprunté les capitaux externes (et empruntés).

Les fonds propres (actions) diffèrent fondamentalement des dettes dans la mesure où ils représentent une participation au capital de la société – si vous achetez une action, vous achetez une partie de la société plutôt que de lui prêter de l’argent. Pour les investisseurs, cette distinction a deux implications importantes:

1. Un détenteur d’actions n’a droit à aucun paiement régulier

Si vous prêtez de l’argent à une société ou achetez ses titres de dettes (obligations ou instruments du marché monétaire) vous avez (généralement) droit à un paiement régulier d’intérêts. Les actions ne donnent droit à aucune sorte de paiement régulier.

2. Un détenteur d’actions n’a aucun droit de remboursement pour ses investissements

Si vous prêtez de l’argent à une société ou achetez ses titres de dettes, vous avez droit au remboursement du prêt à un moment précis dans le futur. Lorsque vous achetez une action, vous achetez de fait une partie de la société et cette dernière n’est pas tenue de vous rendre votre argent.

Alors, comment les actionnaires gagnent – ils de l’argent à partir de la participation au capital que leur confère la propriété d’une action?

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Les actions: Les risques afférents aux actions

Août 25

Les actions: Les risques afférents aux actions

Quels sont les risques qui sont associés aux actions? En un sens, c’est assez simple. Laquelle des deux actions ci-dessous est la plus risquée?

C’est B, à l’évidence. Son prix est plus volatile. D’où vient cette forme de volatilité?

Comme nous l’avons déjà vu dans ce module, une action est une participation au capital d’une société. Vous pouvez recevoir des dividendes – dont le paiement est à la discrétion de la direction – et vous pouvez bénéficier d’une plus-value sous la forme d’une augmentation du prix de l’action. Cependant ce sont les performances de la société (sa rentabilité) qui déterminent si sa direction peut payer des dividendes – et toute hausse du prix de son action dépendra de l’évaluation que le marché fera de ces mêmes performances.

En d’autres termes, la valeur de votre investissement repose sur la capacité de l’entreprise à réussir et à dégager du profit, ainsi que sur la capacité du marché à reconnaître cette réussite. Tout cela semble déjà assez risqué, n’est-ce pas?

La partie qui concerne la perception que le marché a de ce risque est une question piège, bien plus que le simple fait de savoir si une entreprise a des chances de réussir ou d’être profitable. Croyez-le ou non, certaines sociétés ont un long historique de succès, pourtant le marché arrive régulièrement à se méprendre dans les évaluations qu’il fait de leurs performances. Plus incroyable encore, il arrive au marché d’accorder une valorisation extrêmement forte à des sociétés qui n’ont pas le moindre historique

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Les obligations

Août 24

Les obligations

Comme nous l’avons déjà vu dans ce module, les entreprises ont deux possibilités pour lever des fonds afin de financer leurs investissements commerciaux à long terme – elles peuvent emprunter ces fonds et/ou émettre des actions.

Pour emprunter de l’argent, les entreprises ont souvent recours à l’émission de ce qu’on appelle des obligations. Alors qu’est-ce qu’une obligation et comment fonctionne-t-elle?

Qu’est-ce qu’une obligation?

Une obligation est une dette. En effet, quand un investisseur achète une obligation, il prête en réalité une somme d’argent à l’émetteur de l’obligation et celui-ci contracte une dette. Par conséquent, l’émetteur (ou vendeur de l’obligation) est emprunteur et l’investisseur (ou acheteur de l’obligation) est prêteur.

Le prix d’achat de l’obligation correspond à l’argent que l’investisseur prête à l’émetteur. Et, comme dans la plupart des prêts, lorsque l’on achète une obligation, l’emprunteur verse à l’acheteur des intérêts pendant toute la durée du prêt. Ensuite, à l’échéance fixée, l’emprunteur rembourse le prêt.

Dans le cas d’une obligation, le prix payé pour l’obligation – autrement dit le prêt – est appelé montant principal, ou valeur nominale de l’obligation. La durée d’un prêt s’appelle son échéance. Et les intérêts du prêt payés par l’emprunteur s’appellent le coupon. Les obligations sont aussi connues sous le nom de titres à revenu fixe (ou parfois de titres à intérêt fixe), car la plupart des obligations rapportent un revenu régulier au prêteur, qui correspond au taux d’intérêt du prêt.

Le montant des intérêts payés et la fréquence de paiement des intérêts sont précisés dans les termes spécifiques gouvernant l’émission de l’obligation.

Les obligations sont appelées titres à revenu fixe pour une autre raison. A la différence des actions où la rentabilité n’est pas garantie, une entreprise qui émet une obligation s’engage à rembourser le principal plus les intérêts.

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Les obligations: Les différentes sortes d’obligations

Août 23

Les obligations: Les différentes sortes d’obligations

Jusqu’à présent, nous avons parlé des obligations « standardisées », ou obligations « vanilles ». Mais il y a quantité d’obligations différentes, et elles se différencient de façons très diverses.

L’une des considérations capitales pour l’investisseur privé est, bien sûr, l’identité de l’émetteur.

Les gouvernements

Les gouvernements sont les plus gros émetteurs d’obligations du monde et les obligations qu’ils émettent sont en général appelées « emprunts d’Etat ».

Les emprunts d’État ont un risque de non-paiement quasi-inexistant et ce facteur, combiné avec les volumes massifs que les États émettent et l’uniformité (ou l’homogénéité) structurelle des émission, signifie qu’on les achète et qu’on les vend facilement: ils sont « liquides « .

Cela veut dire également qu’ils servent de référence pour les autres types d’émission obligataire. Les emprunts d’État assurent ce que l’on appelle un « taux de rendement sans risque ». Et c’est un guide utile pour jauger le rendement que peut offrir une obligation, à mesure que le risque de non-paiement augmente. Ainsi, par exemple, si un emprunt de l’Etat français ne contient aucun risque de non-paiement, quel est le risque comparatif de non-paiement sur une obligation émise par une entreprise française?

Une dernière chose à noter à propos des emprunts d’Etat est que, à la différence d’autres émissions obligataires qui ont tendance à être détenues de manière passive, ils s’échangent sur un marché très actif. Cela tient aussi au volume et à l’uniformité de l’émission – c’est-à-dire à la liquidité du marché.

Obligations émises par des entreprises

Le marché des obligations émises par des entreprises est le deuxième au monde en termes de volume. Les obligations peuvent être émises sur le marché intérieur; les émetteurs peuvent également élargir leur base d’investisseurs en émettant sur un marché étranger, ou sur le marché international – l’Euro-marché – quelle que soit la devise.

Les investisseurs analysent la qualité de la signature avant de décider si la « prime de crédit » (l’écart de rendement par rapport aux emprunts d’Etat correspondants) est adéquate. Cette opération permettra de déterminer l’attrait de l’investissement potentiel.

Le marché des obligations émises par des entreprises est hiérarchisé sur le même modèle que le marché boursier. Le marché boursier est cependant plus intuitif; il est composé de grands groupes, de petites et moyennes entreprises, de start-ups, etc. Et l’on considère que certains secteurs du marché sont plus ou moins risqués, en fonction de leur capitalisation boursière.

Sur les marchés obligataires, étant donné que les agences de notation de crédit attribuent en fait un degré de solvabilité à chaque obligation, la hiérarchie des valeurs est beaucoup plus formalisée. On sait quel niveau de risque de crédit correspond à telle obligation émise par telle entreprise, grâce à l’évaluation de l’agence de notation. Plus le risque est élevé, plus le rendement est lui aussi élevé. Une fois que l’on investit dans des obligations à rendement élevé (ce qu’on appelait avant les obligations « pourries », et que l’on appelle maintenant les obligations de qualité inférieure), cela représente un très grand risque.

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Les obligations: Cotation d’une obligation

Août 22

Les obligations: Cotation d’une obligation

Selon toute probabilité, vous n’aurez jamais à fixer le cours d’une obligation. De plus, même si c’était le cas, il existe des calculatrices dont c’est la seule fonction. Quoi qu’il en soit, cela vaut la peine de connaître les principes qui régissent la cotation des obligations pour se faire une meilleure idée de la relation entre leur rendement et leur prix.

Contrairement aux actions, la valeur d’une obligation est relativement facile à déterminer, car on connaît en général l’importance et la structure des cash-flows qui auront lieu au cours de la durée d’une obligation.

Par exemple, considérons le négoce des obligations de la société fictive Unicorp sur le marché secondaire domestique américain au 1er mai 2000.

Unicorp versera au porteur d’obligations la moitié du coupon nominal annuel tous les six mois pour le restant de la durée de l’obligation.

De plus, Unicorp fait la promesse de rembourser les 10.000 dollars de principal à échéance en 2020.

Par conséquent, si l’emprunteur tient ses engagements, l’investisseur sait exactement à quels paiements s’attendre et à quelles dates.

Cependant, un investisseur veut également savoir la chose suivante: quel prix dois-je payer aujourd’hui pour cette obligation et quelle est sa valeur réelle aujourd’hui?

Valeur Actuelle

La valeur d’un actif aujourd’hui n’est pas seulement la somme des cash-flows futurs qu’il génère, mais plutôt la somme de la valeur actuelle de ces cash-flows.

La valeur actuelle de 300 dollars, encaissés dans six mois à compter de la date d’aujourd’hui, est plus grande que la valeur actuelle de 300 dollars encaissés dans six ans à compter de la date d’aujourd’hui.

En fait, chaque paiement du coupon d’une valeur de 300 dollars aura une valeur actuelle différente – plus la période est longue, plus la valeur actuelles décroîtra.

La valeur ou le prix d’un actif est la somme de toutes ces valeurs actuelles, plus la valeur actuelle du remboursement final du principal.

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Tout savoir sur les actualites: Le cycle économique

Août 21

Tout savoir sur les actualites: Le cycle économique

Ce module traite des relations entre l' »économie réelle » – les résultats des l’entreprise, les indicateurs économiques, les actions gouvernementales – et le secteur financier – marchés obligataires, marchés des changes, marchés monétaires et en particulier, marchés des actions.

Au coeur de ces relations on trouve les autorités monétaires du pays et la façon dont elles réagissent au changement dans le niveau d’activité économique.

En termes simples, les gouvernements veulent parvenir à ce qu’on appelle une « croissance soutenue », fondamentalement une « croissance sans inflation ». Ils s’efforcent d’y parvenir en contrôlant le niveau d’activité économique.

Ce niveau d’activité est mesuré grâce au PNB nominal (Produit national brut); les gouvernements ainsi que les marchés financiers font très attention aux variables qui le composent. L’importance du PNB vient du lien clairement établi entre son niveau nominal et ce qu’on appelle les « agrégats monétaires ». Ces derniers, nombreux, mesurent le montant du pouvoir d’achat de l’économie (le montant de liquidités et de crédits consentis).

Si le PNB nominal croît trop vite, les autorités monétaires craindront que trop de monnaie soit en circulation, une situation qui se traduit par de l’inflation.

En conséquence, elles réagiront en resserrant la politique monétaire, c’est-à-dire en augmentant les taux d’intérêt, en augmentant le coût du crédit et en faisant des pressions à la baisse sur les dépenses et sur l’activité économique en général.

Si la croissance du PNB ralentit, les autorités monétaires craindront un ralentissement économique et réagiront en desserrant la politique monétaire; c’est-à-dire en baissant les taux d’intérêt, en faisant baisser le coût du crédit et en encourageant les dépenses et l’activité économique en général.

La question qui nous intéresse dans ce module est de savoir quel est l’impact de tout ceci sur les marchés financiers. Mais avant de nous pencher sur les relations particulières qu’entretiennent un certain nombre d’indicateurs économiques avec la valorisation faite par les marchés de différents actifs, il nous faut comprendre les principes généraux du comportement économique -ce qu’on appelle la conjoncture – et la façon dont les gouvernements (et en particulier les autorités monétaires) s’intègrent dans ce modèle.

La conjoncture

La croissance économique tend à être cyclique, avec des périodes de ralentissement, suivies de périodes d’expansion, ainsi de suite. Aucun cycle économique n’est identique – ils varient en fonction de la durée des différentes étapes et des extrémités de leurs pics et de leurs creux. Une chose est certaine – historiquement du moins – c’est que les économies semblent bien se comporter de manière cyclique.

Comme nous l’avons déjà vu, les gouvernements veulent parvenir à une croissance soutenue. Dans un contexte conjoncturel, les gouvernements essaient de faire en sorte que les hauts et les bas du cycle s’égalisent. Malgré cela, pourquoi la croissance reste-t-elle largement cyclique? Pour répondre à cette question, il nous faut suivre le cycle à travers ses différentes phases.

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Connaître les actualités: Indicateurs économiques

Août 20

Connaître les actualités: Indicateurs économiques

Dans cette section, nous allons analyser le rôle joué par certains indicateurs économiques dans le comportement des marchés financiers, mais auparavant, résumons ensemble les relations que nous avons déjà identifiées. Ainsi que nous l’avons vu dans le cycle économique, de manière générale:

1. Une activité économique accrue – qui aboutit à une menace d’inflation – amènera les autorités monétaires à resserrer la politique monétaire en augmentant les taux d’intérêt.

2. Une activité économique en déclin – qui aboutit à une menace de récession (et de déflation) – amènera les autorités monétaires à baisser le niveau des taux d’intérêt.

Les changements intervenus dans les taux d’intérêt devraient, à leur tour, avoir un impact relativement prévisible sur les marchés financiers. Cependant, comme nous l’avons vu dans la section « Cycle Économique », en pratique, les choses sont un peu plus complexes. Une complexité qui vient du rôle joué par les perceptions et les attentes du marché.

Notre conclusion était la suivante: quand vous voulez comprendre la relation entre l’économie réelle et les marchés financiers, vous pouvez vous poser la question critique qui est de savoir: « Qu’est-ce que le marché attend et pourquoi? ». (En langage financier technique, cela s’appelle savoir ce qui est escompté par le marché). Les informations attendues n’ont aucun effet sur les marchés – car elles sont déjà prises en compte. Les information inattendues font bouger le marché, en particulier s’il est probable qu’elles aient un effet sur la politique des autorités monétaires d’un pays.

Il nous faut donc redéfinir les relations identifiées, en y ajoutant tout simplement le mot ‘attendu’.

Voici donc l’histoire de base, nous avons maintenant besoin de détails. Si les attentes sont si importantes, sur quoi s’appuient-elles? Elles s’appuient sur ce qu’on appelle les « indicateurs économiques », ainsi nommés parce qu’ils donnent une indication sur la façon dont les taux d’intérêt, et donc la valeur des actifs, sont susceptibles de se comporter en réponse aux événements économiques qui ont lieu.

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Tout savoir sur les marches: Les marches

Août 19

Tout savoir sur les marches: Les marches

Un marché financier, comme tout marché, est un lieu de rencontre au sein duquel des acheteurs et des vendeurs… et bien… achètent et vendent. De plus, comme dans n’importe quel marché, le prix de vente et d’achat est déterminé par le niveau de l’offre et de la demande.

Regardez les pages financières d’un journal, non pas les anecdotes, les opinions ou les nouvelles sensationnelles, mais les chiffres qui s’affichent sur des pages et des pages. Ce que vous voyez sur ces pages est une liste de prix.

Qu’est-ce qui est à vendre? Des titres d’Etat, des contrats à terme, des contrats d’options, des fonds de placement ouvert

… mais la plus grande partie de l’espace est occupée par le prix des actions, nous commencerons donc par cela. Afin que la présentation soit cohérente et les comparaisons utiles, les prix des actions sont généralement divisés par secteurs. Ci-dessous un extrait du Financial Times montrant le secteur du gaz et du pétrole.

Prenons Lasmo. Le prix actuel que nous voyons ici est de 131 pence.

En réalité, si vous souhaitez acheter des actions de la société Lasmo, il est très peu probable que le prix soit effectivement de 131 pences. Sur les marchés financiers, les prix changent très rapidement, parfois d’une minute à l’autre.

Vous ne vous attendriez pas à ce que le prix d’un sac de sucre change toutes les dix minutes. Alors pourquoi est-ce le cas pour le cours de ce qui est acheté et vendu sur les marchés financiers? Afin d’en comprendre les raisons, il nous faut comprendre la façon dont les marchés financiers sont structurés et la manière dont ils opèrent.

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Finance

Août 18

Finance

La finance est un terme générique qui désigne l’étude de la façon dont les individus, les entreprises et les organisations obtiennent des ressources monétaires et les investissent. Elle se distingue de la comptabilité par sa vocation prospective : la finance prend en compte le risque (couple risque/rendement). Elle s’intéresse donc aux différents acteurs et à la façon dont ils atteignent leurs objectifs par l’utilisation d’outils financiers dédiés.

Ce secteur d’activité comprend notamment la banque, l’assurance et les bourses, l’immobilier, sans oublier les budgets publics. Ses dérivés sont budgétaires, monétaires, et d’une façon générale concrétisent les échanges entre les individus, les peuples, les États, les banques, les entreprises. Au fil du temps ce qui n’était qu’une forme des transactions dont l’origine est le troc est devenu une science humaine. La finance tire parti du développement des télécommunications, de l’internet et contribue à la mondialisation (voir mondialisation financière). Elle est le reflet des transactions des acteurs économiques.

Historique

Salle de marché du NYSE avant l’introduction des écrans et de la cotation électronique

On date généralement le début de la finance moderne, en tant que domaine d’étude et de recherche à 1958. C’est à partir de cette époque que cette discipline est devenue une sous-discipline de l’économie, en lui empruntant ses raisonnements formalisés et ses mécanismes d’optimisation. Auparavant, la gestion financière consistait essentiellement en un recueil de pratiques.

La finance est devenue largement de nos jours un négoce d’instruments et de transfert des anticipations de revenus et de risques dont les prix peuvent être négociés sur des marchés ou auprès d’institutions. Les risques en particulier peuvent être ainsi transférés à ceux disposés à les prendre (contre des revenus espérés), et les intermédiaires financiers peuvent pratiquer une compensation des risques inverses (par exemple, le risque de change d’un importateur est inverse de celui d’un exportateur, le risque de taux d’un prêteur est inverse de celui d’un emprunteur,…), la diversification des risques, etc.

Les principaux domaines

La finance comporte plusieurs volets, dont les principaux sont les suivants.

* Finance d’entreprise : gestion financière des entreprises, notamment de leurs investissements et de leurs financements. C’est le domaine d’activité du directeur financier.

* Finance de marché : fonctionnement des grands marchés sur lesquels il est possible d’investir, de se couvrir, ou d’utiliser des instruments financiers complexes, comme les options.

o Les marchés financiers sont devenus depuis les années 1980 le principal circuit de financement de l’économie, en complément des banques. Ce mouvement a commencé aux États-Unis, où le recours aux marchés a toujours été plus répandu qu’en Europe. Ils comprennent :

+ les marchés d’actions, qui sont les plus connus du grand public, mais pas les plus actifs;

+ les marchés de crédit en plein développement;

+ les marchés de taux d’intérêt qui, par leurs cotations en continu, constituent de très loin le plus grand marché de la planète :

# marché monétaire pour le court terme,

# marché obligataire pour le moyen-long terme,

+ le Marché des changes ou Forex,

o Il existe par ailleurs de nombreux marchés de matières premières et de produits de base : pétrole, blé, etc

* Finances publiques : financement et budget de l’État, financement des collectivités publiques et des organismes sociaux,

o dont finances locales : budget des collectivités locales, prêt à usage local – PUL

* Finances personnelles (ou « finances privées ») : gestion du patrimoine et des revenus personnels, préparation de la retraite.

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L’allocation d’actifs: Risque et rentabilité

Août 17

L’allocation d’actifs: Risque et rentabilité

La diversité des opportunités d’investissement disponibles pour les investisseurs privés est considérable et en pleine expansion.

Actions, obligations, instruments du marché monétaire, produits financiers dérivés, produits d’investissement alternatifs et, littéralement, des milliers de véhicules d’investissement groupés. Par où devez-vous commencer?

La première question à se poser est la suivante: quels sont vos objectifs? En d’autres termes, que cherchez-vous à atteindre avec votre investissement?

Vous devez vous poser cette question parce que des produits d’investissement différents ont bien entendu des caractéristiques différentes, à la fois en termes de rendement et – de manière plus critique – en termes de risques encourus dans le processus qui peut permettre d’atteindre ce rendement.

L’arbitrage risque/rendement

Le principe de base qui lie le risque et le rendement sur les marchés financiers relève plus ou moins du sens commun: plus la récompense offerte est grande, plus les risques encourus sont importants.

Inversement, plus une proposition d’investissement est risquée, plus la récompense potentielle se doit d’être élevée afin d’encourager les investisseurs à prendre ces risques.

En ce qui concerne les risques et leurs rendements relatifs, les différentes catégories d’actifs affichent des caractéristiques extrêmement différentes. Les actions, par exemple, offrent les rendements les plus élevés, mais, comme nous le verrons, elles sont aussi porteuses d’un plus grand risque de pertes. Les obligations ne peuvent pas réaliser des performances aussi bonnes, en revanche elles offrent plus de stabilité que les actions (moins de variation en termes de rendement). Les rendements du marché monétaire sont relativement faibles, mais vous ne perdrez jamais votre investissement initial.

La période de détention

Le dernier aspect de ce puzzle relève de l’échéance à laquelle vous voulez obtenir votre rendement. En effet, non seulement les différentes catégories d’actifs affichent des caractéristiques différentes en matière de risque/rendement mais ces caractéristiques changent en fonction de la durée pendant laquelle vous détenez ces actifs – ce que l’on appelle la période de détention.

Pour résumer….

Une stratégie d’allocation d’actifs consiste à obtenir le dosage de risque et de rendement qui vous convient, étant donné vos objectifs d’investissement et l’échéance à laquelle vous souhaitez les réaliser.

La décision concernant l’allocation des actifs dépendra donc d’une combinaison entre:

1. le niveau anticipé du rendement pour chaque catégorie d’actifs

2. le niveau attendu du risque associé à chaque catégorie d’actifs

3. votre période de détention – le temps que vous êtes prêt à consacrer à l’attente des rendements souhaités

4. votre attitude face au risque

Dans cette section, nous allons observer les caractéristiques des différents types de risque/rendement associés aux principales catégories d’actifs, mais tout d’abord il nous faut comprendre ce que signifie un rendement annuel moyen réel.

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